Comment Substituer le Scotch de Masquage ?

Le masquage vise à protéger des zones de la pièce contre un traitement de surface. En général, le masquage est une opération longue et pénible qui nécessite de la manutention et beaucoup d’adhésif.

L’adhésif est l’outil de masquage le plus utilisé dans l’industrie, pourtant, c’est loin d’être le plus pratique et le plus adapté.

En effet, le scotch nécessite une mise en place manuelle et n’est pas réutilisable. Pourtant, aucune alternative ne semble se présenter, alors comment le substituer ?

Le Masquage, qu’est-ce que c’est ?

Si vous êtes arrivé sur cette page, vous savez sans doute ce qu’est le masquage, mais rappelons le tout de même pour bien visualiser les objectifs.

Lorsque vous devez traiter une pièce (peinture, sablage, traitement chimique, etc.) il est très courant de devoir épargner une ou plusieurs zones du traitement.
Cette opération permet de ne traiter que les zones concernées.

La manière la plus facile pour mettre en place cette protection partielle de pièce, c’est d’utiliser un adhésif qui s’applique sur les surfaces à épargner.

L’adhésif a l’avantage d’adhérer à la surface. C’est en partie pour cela (et aussi son prix) qu’il est très utilisé. Il est suffisamment fiable et pratique pour réaliser ce qu’on lui demande.

Pourquoi substituer le scotch de marquage ?

Mais si le scotch de masquage répond à nos besoins, pourquoi vouloir le remplacer ?

Effectivement, le scotch répond aux besoins, il protège les zones à épargner (pas toujours parfaitement, mais on y reviendra plus tard).

C’est d’ailleurs pour cela que la plupart des entreprises dans le monde utilisent les adhésifs pour les protection face aux traitements de surface.

Pourtant, l’adhésif de masquage comporte de nombreux défauts et beaucoup de ses utilisateurs recherchent des alternatives.

Parmi les plus gros problèmes, on retrouve :

La manutention : Le scotch doit être placé, à la main, pièce par pièce. C’est un procédé répétitif qui coûte cher en main d’œuvre et qui est très chronophage.
L’usage unique : Une fois la pièce traitée, il faut retirer le masquage. Ce dernier n’est pas répétable d’une pièce à l’autre, il faut toujours recommencer de zéro
Le prix : Bien que le scotch ne soit pas très cher en lui-même, les deux raisons énoncées ci-dessus en font une technique de masquage très onéreuse.
L’efficacité : Il est évident que placer un masquage en scotch n’est pas très précis et il n’est pas rare que le scotch ne marche pas comme prévu et endommage la pièce.

Vous l’avez compris, ces problèmes sont très dommageables pour l’entreprise, en particulier si vous endommagez des pièces durant le processus.

Toutes ces raisons font que les entreprises recherchent de plus en plus des alternatives aux adhésifs qui soient moins coûteuses et plus faciles à mettre en œuvre.

La Solution Plastiform

Face à ce problème que rencontrent beaucoup de nos partenaires, nous avons décidé de mettre les produits Plastiform à l’épreuve du masquage.

Contrairement aux adhésifs, les plastiforms peuvent être moulés à la forme de la pièce. C’est particulièrement intéressant pour créer des moules sur-mesure pouvant accueillir plusieurs pièces.

Ainsi, vous décuplez votre productivité, puisque vous réalisez une seule opération de manutention pour plusieurs pièces.

Cette opération est parfois plus longue que de poser du scotch sur la surface de la pièce, mais les moules étant réutilisables, vous gagnerez beaucoup de temps de manutention sur le long terme !

Moule de protection

Et ce n’est pas le seul avantage des plastiforms pour la protection des pièces.

La plupart des traitements de surfaces n’endommagent pas le moule en plastiform, ce qui en fait un redoutable outil de protection réutilisable.

Pour résumer, Plastiform vous apporte de gros avantage:

Le moule est réutilisable plusieurs fois et protège plusieurs pièces en même temps,
La résolution des moules est proche du micron, et le produit adhère à la surface (comme une ventouse). Cela permet d’assurer l’efficacité du moule vis à vis de sa mission de protection.
Les moules peuvent être flexibles pour extraire facilement des pièces, même complexes.

Les moules réalisés avec les produits Plastiform sont ainsi de supers outils pour remplacer les adhésifs et comblent beaucoup de leurs défauts, d’autant plus qu’avec une résolution au micron, ils sont plus efficaces que les simples scotchs.

Substitution d’adhésif avec Plastiform

Plastiform est une alternative viable aux rubans de masquages, soit, mais comment on le met en place ?

Eh bien, c’est assez simple, dans l’idée, il faut mettre en place un moule ou des protections ponctuelles sur vôtre ou vos pièces.

Les différents types de moules

Plastiform permet de mettre en place différents types de moule de protection. Chaque moule convient à des applications particulières et il convient de déterminer quelle est la bonne solution pour votre problématique.

Ceci étant dit, il y a des moules bien plus utilisés que d’autres.

Il n’est pas rare de tomber sur des applications similaires, et c’est le cas de beaucoup d’entreprises qui partagent les mêmes problématiques vis-à-vis du masquage.

Voici quelques exemples de moule très utilisés. Ils recouvrent plus de 90% des problématiques que nous rencontrons en masquage de pièce :

Moule de protection multi-pièce contre le sablage

Ce moule est un bloc de plastiform permettant d’accueillir un grand nombre de pièces de petites tailles.
L’idée avec ce moule, c’est de traiter des surfaces en enfonçant le reste de la pièce dans le moule.

Schéma d’un moule de protection en deux parties

Ce moule est lui, beaucoup plus technique !
Il est en général utilisé pour des pièces très complexes dont vous souhaitez protéger une partie uniquement.

Ce moule est en deux parties, pour le fixer, il faut le refermer sur la pièce et l’y fixer.

Bouchon pour protéger un filetage

Ce n’est pas un moule, mais des bouchons / protections ponctuelles.
Ces protections sont mises en place au cas par cas et ne sont pas toujours réutilisables, mais elles ont l’avantage d’être plus pratiques à appliquer que le scotch et surtout, beaucoup plus précises.

Mise en place d’un moule de protection

Créer le moule est l’étape la plus compliquée parce qu’elle nécessite de la mise en place.

Mais qu’est-ce que quelques minutes d’ingéniosité contre des heures de scotchage intensif ?

Nous ne traiterons pas ici le cas des protections ponctuelles puisqu’elles peuvent être appliquées comme pour prendre une empreinte Plastiform classique.

Distinguons ainsi deux cas de figure : Le moule de protection multi-pièce et le moule de protection de forme complexe

Dans le premier cas, c’est en général assez simple de réaliser le moule. Il est d’ailleurs réalisable en 3 étapes :

Première étape. Trouver le produit adapté. En général, votre choix se portera sur le F30 XL si vous avez besoin de souplesse, ou le F50 XL et le F70 XL si vous avez besoin d’un peu plus de rigidité.
Seconde étape. Trouver un récipient de la taille souhaitée du moule. Ensuite, remplissez le de 2 à 5 cm de produit puis laissez le durcir pendant 35 minutes.
Dernière étape. Positionnez les pièces sur la surface de Plastiform. Laissez uniquement la surface à traiter orientée vers le haut et coulez d’autre produit jusqu’à recouvrir toutes les zones à protéger.

C’est terminé !

Il ne vous reste plus qu’à laisser le produit polymériser tranquillement pendant au moins 35 minutes et vous obtiendrez votre moule. Vous pourrez avec celui-ci facilement extraire les pièces traitées et les remplacer par les suivantes.

Passons maintenant au second cas, celui-ci est plus complexe à mettre en place.

Ces moules sont très situationnels et viennent englober la pièce sur une zone précise à protéger.

Leur mise en place nécessite donc de former un moule en deux parties accompagnées d’une zone de chaque côté (de chaque partie du moule) où vous viendrez les serrer contre la pièce.

Pour réaliser ce type de moule vous avez deux options :

La première, c’est de ne pas réaliser le moule vous-même et de contacter l’un de nos experts pour s’en charger.
La seconde, c’est de réaliser un moule comme indiqué pour le moule précédent, en veillant à le scinder en deux.

Si vous choisissez la seconde option, l’étape la plus complexe est de prévoir le mécanisme de serrage dans le moule. Veillez à bien étudier votre moule avant de tenter de le réaliser.

Conclusion

Vous voilà arrivé au bout d’une folle aventure à la recherche d’une solution de substitution aux techniques de masquage traditionnelles.

Comme nous l’avons vu, le masquage à base de scotch dispose de nombreux défauts : C’est coûteux, chronophage, peu précis et nécessite beaucoup de manutention.

À l’inverse, les moules sur-mesures peuvent s’avérer très efficaces pour assurer les missions de protection contre les traitements de surface.

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